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86 élèves de 5e et de l’UPE2A rencontrent l’autrice Yaël Hassan au CDI !

Le 12 avril dernier, les élèves de 5e7 et de 5e2 de Mme Brahimi, de 5e4 de Mme Aubert et les élèves de l’UPE2A de Mme Castell ont eu la chance de rencontrer l’autrice Yaël Hassan au CDI du collège.

Chaque classe a eu un temps privilégié avec elle lors d’une rencontre préparée de longue date en partenariat avec la Médiathèque Guy de Maupassant de Bezons !

Yaël Hassan est une autrice de littérature jeunesse reconnue. Elle a écrit plus de 80 livres depuis les années 1990 et reçu de nombreux prix.  En 2018, elle a été récompensée pour l’ensemble de son œuvre en devenant Chevalier de la Légion d’honneur. Ses livres sont traduits en chinois, coréen, thaïlandais, roumain, russe, italien, espagnol, anglais, hébreu.

Les objectifs pédagogiques de la rencontre

Faire la rencontre d’un auteur vivant
Découvrir l’univers créatif et l’imaginaire d’un auteur vivant
Donner envie de lire autrement
Découvrir et comprendre la passion d’écrire chez un auteur
Fréquenter la médiathèque de proximité et le CDI pour lire et emprunter

La sélection de livres de l’autrice lus par les élèves

Ont été sélectionnés pour leur succès auprès des lecteurs et leur lien avec le thème « Famille, amis, réseaux » au programme de Français de 5e :

  • Momo, petit prince des bleuets (1998) : n° 1 des livres les plus lus/vendus de l’autrice, les ventes en Chine rapportent plus de droits d’auteur à l’autrice que l’ensemble de ses autres livres
  • Hé, petite ! (2003) : autobiographique, relate l’adolescence de l’autrice
  • De Sacha à Macha (2010) : n° 2 des livres les plus lus/vendus de l’autrice
  • Suivez-moi-jeune-homme (2010) : inspiré des 100 mots de la langue française à sauver de Bernard Pivot, l’autrice s’est amusée à les intégrer dans ce livre
  • La fille qui n’aimait pas les fins (2013) : n° 5 des livres les plus lus/vendus de l’autrice
  • M comme (2014)
  • De l’autre côté du mur (2015)
  • Lettres à Dolly (2015)

En 5e2 et en 5e7, des secrétaires de séance sont chargés de prendre des notes.

Une œuvre très ancrée dans la réalité

J’écris des histoires qui ressemblent à la vie. Je choisi des thèmes actuels et vrais (le racisme, l’exclusion, le harcèlement…) qui font partie de nos vies et auxquels on est confrontés. Ma matière, ce sont les gens que j’ai rencontrés, ce que j’entends à la radio…Il me faut un point de départ très concret, un élément déclencheur puissant pour écrire. »

Le Journal d’Anne Franck a été le déclencheur de tout

Yaël Hassan à l’heure des confidences sur la naissance de sa vocation d’écrivaine.

Yaël Hassan écrit depuis l’âge de 8 ans. Lorsqu’à 10 ans son père lui offre le Journal d’Anne Franck, elle déclare : « Je veux écrire comme elle ! ». Il n’y avait aucun écrivain dans la famille. Son père lui a répondu : « Si tu veux être écrivain, très bien, mais pour être un écrivain français. » Les parents de Yaël Hassan venaient de Pologne et de Russie et parlaient mal le français. C’est pourquoi son père voulait qu’elle écrive en français.

Depuis sa lecture du Journal d’Anne Franck, elle n’a jamais cessé d’écrire son journal intime. Elle a osé se lancer dans un projet de publication de livre en 1997 lorsqu’elle s’est retrouvée immobilisée longuement après un accident. Un grand-père tombé du ciel a tout de suite rencontré le succès et a obtenu le Prix du roman jeunesse du ministère de la Jeunesse. C’est comme cela que tout a commencé.

On devient écrivain essentiellement en lisant, en se nourrissant de la littérature des autres. On ne peut pas écrire si on ne lit pas. Ce métier ne s’apprend pas autrement. »

« J’aime que mes personnages aiment lire et donnent envie aux lecteurs de lire. Je pense que la vie est triste sans lire. »

Yaël Hassan écoute beaucoup de livres audio, ce qui lui permet de lire beaucoup plus.

Regardez-bien cette photo, elle contient les conseils de Yaël Hassan pour écrire un livre !

Avant d’être un métier, écrire est d’abord une passion

Un jour où je n’écris pas est un jour où je suis malheureuse. Le lieu de l’écriture pour moi c’est un papier et un crayon. J’écris dans le train, dans l’avion, dans les chambres d’hôtel… Je me ballade tous les jours avec mes 2 cahiers d’écriture. »

Un élève de 5e a demandé à l’autrice : « Si vous voyez quelque chose qui vous plaît dans la rue vous allez écrire ? » Elle a répondu positivement.

J’ai besoin du contact avec le papier pour pouvoir écrire. J’écris les 3-4 premiers chapitres sur un cahier, et ensuite je passe à l’ordinateur. »

Yaël Hassan nous a montré le cahier d’écriture d’un de ses prochains livres.

Nous avons hâte de découvrir ses derniers livres parus : Poing levé et Pas chez nous, et son prochain livre, Je viens vers toi !

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