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LA FIGURE MONSTRUEUSE: C’EST REPARTI AVEC LES ÉLÈVES DE 6ème 2

Comme l’an dernier, Mme Richard, accompagnée de Mme Péricard, conteuse au sein de la compagnie Sanguines, investit avec ses élèves la figure monstrueuse… Les deux premières séances ont lieu les vendredis 09 et 23 mars. D’emblée, tous les élèves ont été séduits par le projet et le dynamisme de l’intervention.

 

Un premier temps de présentation a permis à Claire Péricard de faire connaissance avec les 15 élèves de la classe de 6ème 2 : chacun se lève,  s’ancre bien dans la terre tel un arbre avec ses racines et se présente: Je m’appelle X ou Y,   j’aime et je n’aime pas….

Puis tous les élèves ont évoqué leurs souvenirs de contes :  « Qui a déjà entendu des contes ? Où? Dit par qui ?  » Les réponses fusent : à l’école, à la bibliothèque,  par des maîtres ou des maîtresses de la maternelle au CM2 ou par des élèves plus grands venus leur raconter des histoires, par des conteuses, ou le contraire (par une maman qui invente des histoires, par une autre qui en raconte à l’heure du coucher., par un grand-père qui raconte des histoires qui font peur pour que l’enfant  arrête de jouer sur sa Nintendo). D’autres ont lu des contes à des plus petits …

 

Pour démarrer ce cycle autour de la figure monstrueuse, ce sont les ogres et les ogresses qui sont à l’honneur. Claire Péricard pour le plus grand plaisir des élèves, raconte ces histoires de femmes et d’hommes, amateurs de « chair fraîche, qui dévorent avec un plaisir particulier tout ce qui leur passe entre les mains. »

Des contes venant de différentes cultures :

– d’Allemagne avec les contes cruels des frères Grimm :  « La marâtre » qui  demande qu’on lui cuisine sa brû et ses petits enfants avec différentes sauces ;  « Le Genevrier »  où la belle -mère tranche la tête du fils issu du premier mariage de son mari…

– d’Algérie avec une version du Petit Chaperon Rouge« Aicha et grand père Bouissa » où l’ogre est notre loup .

– d »Italie  où  « Dame Sadéba » , enceinte, promet à une ogresse de lui donner son enfant à l’âge de 16 ans par peur d’être dvorée sur place.

– du Japon avec « La femme qui ne mange pas » devant tout le monde mais qui une fois seule avale des quantités énormes par un trou situé sous sa longue chevelure qui se transfrme en serpents.

– des indiens d’Amérique du Nord  où  » Bec de castor », nommée ainsi pour son bec de lièvre, réussira à venir à bout de la géante dévoreuse d’enfants et deviendra Celle qui brille avec le soleil

 

Ce temps d’imprégnation culturelle est accompagné d’exercices collectifs:

– pour gagner en confiance, comme le « jeu des aveugles » où , tour à tour, l’un guide son aveugle qui ferme les yeux en le tenant par l’épaule dans toute la salle en faisant bien attention à éviter les obstacles : les autres participant.e.s, les tables, les chaises etc…

-pour oser se transformer , comme « Si j’étais un monstre je serais comme ça »   où avec une posture et des grimaces  l’on montre aux autres quel monstre on pourrait être !

 

Des devinettes où Claire décrit un type de  monstre et il faut deviner de qui il s’agit. Les élèves  cherchent et trouvent : Alien, Gorgone , le Cyclope et le Minautore.

 

Des virelangues à dire tous ensemble :  » Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur ces têtes »

 

 

Des dessins où par groupe de 3 ou 4, les élèves dessinent une partie de monstre : la tête, le torse, la taille et les jambes, les pieds. Chaque groupe choisit son style, ses formes , ses couleurs. Puis on assemblera les différentes parties et l’on verra quel monstre en sort !

 

Vient à la fin de chaque séance le moment de  » Raconte qui veut «  celui ou celle qui le souhaite s’empare du bâton de parole et on l’écoute, avec attention, dans le plus grand silence.

Remarque :  les enregistrements sont anonymes volontairement

 

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