Elèves | Parents | Professeurs | Partenaires

Notre projet d’établissement

Notre projet d’établissement

I /Pour des constats partagés

A /Une méthode de travail

Le chef d’établissement arrivant lors de la dernière rentrée scolaire a du rédiger un diagnostic. Il a souhaité en partagé les éléments avec l’ensemble de la communauté scolaire. Les principaux et plus récents indicateurs ont été transmis. Les débats suscités par la réforme de l’Education prioritaire ont créé de nombreux échanges à l’intérieur du collège, mais aussi entre l’établissement et les écoles pré-élémentaires et élémentaires du secteur. Les membres du Conseil pédagogique réunis lors d’un groupe de travail ont retenu trois axes principaux et des objectifs pour une possible contractualisation.

Lors des entretiens professionnels individuels, un temps d’échanges a été ménagé afin de recueillir les perceptions personnelles des professeurs. Les agents techniques territoriaux ont été invité à souligner les priorités à retenir de leur côté (Tableau en annexe).

La répartition de la dotation horaire globale a permis à son tour de revenir sur les choix retenus par les équipes enseignantes.

B /Des élèves en difficultés dans un environnement en changement

Bezons commune la plus méridionale du Val d’Oise, limitrophe de deux départements possède une forte identité. De petit village d’agriculteurs traversé par des chasses royales, Bezons est

devenue ville industrielle. Une explosion démographique accompagna ces mutations : +60% de 1871 à 1891, 27.987 habitants en 2010.

L’activité industrielle demeure présente à Bezons notamment dans les quartiers ouest (atos, Rhône Poulenc…).

3,5 kilomètres séparent Bezons du quartier d’affaire de la Défense. Pour valoriser cet atout, la ligne de tramway T2 a été mise en service en 2012. Ainsi, l’immobilier de bureaux à proximité du terminus dans le quartier de la « tête de pont » se trouve stimulé. Les projets économiques attestent du vœu d’une tertiarisation des activités (centre d’affaires les « rives de Seine »).

Le centre ville, le quartier de la « tête de pont » et le sud du quartier de l’ « agriculture » devraient par ailleurs connaître un renouveau urbanistique important. aménagement des berges de Seine, création d’une base nautique, ouverture d’un nouvel Hôtel de Ville (2015),d’une salle polyvalente, des commerces, des bureaux, mais surtout plus de 500 logements, dont une grande partie en accession à la propriété (plus de 69% des habitants des quartiers de la « tête de pont » et de l’ « agriculture » sont locataires, le plus souvent de logements sociaux.

Cela aura donc un double impact pour les établissements scolaires situés sur la commune :

  • augmentation des effectifs (plus de 300 logements sont des créations nettes)
  • changement dans la sociologie de la population.

Les équipements municipaux apportent un appui indéniable au collège : Médiathèque Maupassant, Théâtre Paul Eluard, l’école de musique. Ceci permet un partenariat réel.La politique de la ville répond de son côté toujours aux caractéristiques de la population actuelle.

Bezons bénéficie d’un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS). Trois quartiers d’où proviennent les élèves du collège Henri Wallon relèvent des « zones urbaines sensibles » (ZUS) : la « tête de Pont », l’ « agriculture » (où trouve le collège) et une partie du « Val Notre Dame ».

Il est à noter dans ce cadre que Bezons ne bénéficie pas de zone franche urbaine (ZFU) et ne relève pas d’une zone de sécurité prioritaire (ZSP).

36% de la population de Bezons a moins de 25 ans. Les quartiers en ZUS ont un taux de chômage supérieur à 15,5%, les salariés à plus de 69% sont employés ou ouvriers, plus de 69% en locatif, plus de 15% de familles monoparentales ,54% des jeunes adultes sont sans diplôme, plus de 17% des habitants sont de nationalité étrangère.

Une attention particulière aux élèves issus de ces quartiers constitue donc une nécessité impérative. La ville a donc mis en place un PRE et permet un accompagnement à la scolarité pour les élèves de 6eme (CLAS).

Le collège Henri Wallon relève de l’éducation prioritaire: ZEP, RRS, ZUS, ZPV, ZS…

en catégorie 4, il appartient à la typologie 1 des collèges (deux indicateurs les plus défavorables sur deux années consécutives). Il est doté d’une SEGPA. Construit en 1969 au cœur du quartier de l' »Agriculture », le collège a été rénové en 1998. Si la parcelle foncière est vaste et comporte des espaces verts, l’établissement est étroitement enserré dans le maillage pavillonnaire et entouré de voies étroites (pour une capacité affichée de 760 élèves), ce qui donne l’impression d’un enclavement d’autant que la façade ne possède pas de vaste parvis. Les autres logements du quartier sont plutôt constitués de petites « cités » (type les « Brigadieres »).

Le collège n’est pas labellisé « numérique », il n’est ni en réseau unifié ni câblé, mais dispose d’un ENT vraiment utilisé par tous les personnels. L’équipement dans le domaine numérique est hétérogène. A cela s’ajoute que Bezons se trouve en « fin de ligne » Internet, ce qui entraîne un très faible débit.

Les élèves appartiennent pour 57% d’entre eux à des CSP défavorisées (2011-2012), 40% pour le département et 30% pour l’Académie. 36% des collégiens sont boursiers – 10% au taux 3 -.

Les effectifs sont en augmentation relative: 601 en 2010, 610 en 2013. Le collège est alimenté par quatre écoles élémentaires (dont une partagée avec le collège Gabriel Péri). 235 élèves sont inscrits aujourd’hui en cm2 (144 élèves en 6eme). Le solde des dérogations s’équilibre à peu de chose près. Il y a donc une « évaporation » vers l’enseignement privé -absent de Bezons- mais présent dans la ville voisine de Houille. Le collège semble victime d’anciennes rumeurs concernant le climat scolaire…

Le partenariat avec les services de police permet d’affirmer le contraire. D’une manière identique, à l’issue de la classe de 3ème, les deux lycées de Bezons sont « contournés  » par les familles, ce qui s’explique en partie par l’absence de liaison « collège-lycée ».

A l’entrée en 6eme, les élèves connaissent déjà de des difficultés :

20,3% ont 1 an et plus de retard (13% pour le 95) 1,4% ont quant à eux plus de 2 ans de retard (0,2% pour le 95). Ce retard se retrouve en fin de 3ème avec 31,8% de plus d’un an (25% pour le 95).

Des efforts ont été entrepris puisque 57,8% des élèves de 3ème étaient concernés en 2008.

Lors des évaluations nationales de CM2 en 2011 il a été noté comme scores inférieurs à 50% (COS 2011):

  • 32% en français et 40% en mathématiques.

Concrètement, les difficultés portent en Français sur la compréhension des textes, la pauvreté lexicale, la syntaxe, l’organisation de l’écrit. Pour les mathématiques sur la résolution de problème, la mise en œuvre d’un raisonnement, la construction du nombre, les constructions géométriques.

Les parents de leur côté, s’ils sont présents lors de l’entrée en 6eme, leur fréquentation aux réunions diminue dans les autres niveaux. Seule, la FCPE est réellement présente dans le collège avec une volonté de partenariat. La PEEP n’a proposé que deux candidats lors des élections de 2013 dont le taux de participation s’est élevé à 32%.

L’équipe enseignante composée de 48 professeurs dont 3 PE, 2 PLP, 1 professeur d’appui (lettres), 1 professeur de documentation, dont 59% de femmes (62,5% pour le 95) est jeune.

La moyenne d’âge s’établit à 32 ans (38,4 pour le 95) et plus de 75% ont moins de 35 ans (46,2% pour 95). Plus de 69% n’ont pas 5 ans d’ancienneté dans le poste (54,5% ont même moins de 2 ans d’ancienneté). Une véritable solidarité existe entre professeurs qui se montrent très disponibles pour leurs collègues.

Les 610 élèves se répartissent en 28 divisions dont 4 de SEGPA dans laquelle à partir de la 4ème, ils peuvent découvrir deux champs professionnels : la vente et l’habitat.

Une section bi langue est proposée à l’entrée en 6eme anglais-allemand.

Au niveau 6ème un accompagnement personnalisé de 2 heures est proposé dont une partie permet de prendre en charge les élèves relevant d’un PPRE Passerelle.

18,5% des élèves choisissent l’option Latin en 5eme (16,5% dans le 95).

A partir de la 4ème les élèves ont la possibilité d’entrer en section européenne « anglais ».

S’ils choisissent l’allemand en LV2 (15,2%) ce choix est confronté à des demandes d’abandon. Le poste de professeur n’est plus occupé par un titulaire de la chaire depuis plusieurs années ce qui nuit à la mise en place de projet d’envergure. L’Espagnol est actuellement l’autre langue vivante proposée en 4eme Une option « découverte professionnelle 3h » est proposée dans une classe où l’on trouve également l’option Latin.

Les classes de SEGPA ont l’originalité de proposer à l’interne des « entrées » et des « sorties »:

des « inclusions » sont mises en place à destination des élèves de l’enseignement général pouvant prétendre à une entrée en SEGPA. Inversement des élèves de SEGPA confortant leurs résultats dans les disciplines générales peuvent être inclus en classes « ordinaires » temporairement voire de façon définitive si les efforts s’inscrivent sur la durée.

Des difficultés à l’entrée en 6ème : 24 élèves relèvent d’un PPRE PASSERELLE.

Plus d’un tiers des élèves connaissant des difficultés en français et en mathématiques.

Des parcours « fluides » : les taux de redoublement juin 2012

Fin de 6ème Fin de 5ème Fin de 4ème Fin de 3ème
Henri Wallon 0.8% 0.7% 0.8% 4.4%
Val d’Oise 2.6% 1.1% 2.9% 5.5%
Académie 2.6% 1.2% 2.6% 4.9%

 

Orientations en fin de 3ème juin 2012

2GT BAC PRO 3 ans CAP
Henri Wallon 62.3% 62% 66.8%
Val d’Oise 24.6% 21.9% 3.6%
Académie 66.8% 18.4% 2.8%

*Nb le taux « important » pour l’entrée en CAP s’explique par l’orientation à l’issue de la SGEPA

Orientations des élèves d’Henri Wallon en fin de 2GT juin 2013

1°S 1°L 1°ES 1°ST Voie pro RDT
Henri Wallon 24.1% 15.7% 10.8% 25.3% 6% 19.9%
Académie 35.8% 8.6% 21.9% 22.1% 1.2% 10.5%
France 35.1% 9.4% 19.7% 19.8% 2.7% 9.5%

 

Orientations des élèves d’Henri Wallon en fin de 2PRO juin 2013

1°professionnelle RDT Autre
Henri Wallon 71.4% 5.7% 22.9%
Académie 83% 5.6% 10.6%
France 83.6% 9.4% 11.1%

 

Orientations des élèves d’Henri Wallon en fin de 1°année de CAP juin 2013

2ème année CAP RDT AUTRE
Henri Wallon 66.7% 4.8% 28.6%
Académie 75.2% 4% 20.8%
France 77% 3.1% 19.9%

 

Les parcours d’élèves sont fluides dans l’établissement et les taux de redoublement inférieurs sur tous les niveaux par rapport aux échelons départemental et académique. Cependant, l’avenir des élèves issus de 3ème du collège Henri Wallon est incertain : nombreux redoublements et réorientations en fin de 2GT (27%).

La sortie du système ou le redoublement guette aussi les élèves dans la voie professionnelle.

Le dialogue d’orientation juin 2012

Vœux 2GT Décisions 2GT Vœux voie Pro Décisions voie Pro
Henri Wallon 71.4% 68.3% 26.2% 31%
Bassin 66.1% 60.7% 31.8% 39.8%
Val d’Oise 65.6% 61.7% 32.6% 35.1%
Académie 71.1% 67% 27% 29.8%

 

Le dialogue d’orientation démontre des décisions de passage en 2GtT supérieures à celles prises au niveau départemental et académique (avec les incertitudes soulignées). En revanche, il existe un déficit certain entre les vœux des familles à l’égard de la voie professionnelle et les décisions d’orientation. Cependant les sorties et décrochage en fin de 1° année de voie pro ne peuvent uniquement s’expliquer par cet écart.

Les résultats au DNB (moyennes) en 2013

CC français Final français CC Maths Final Maths CC Hist- Géo Final Hist-Geo % Réussite
Henri Wallon 10.6 8.7 8.7 6.5 11.4 8.4 79.3
Type 1 10.4 9 9.7 6.1 10.5 7.7 75.3
Bassin 10.9 10.2 10.7 7.8 11 8.8 82.7
Val d’Oise 11 10.5 10.6 8.3 11.1 9.1 84.5

 

Difficultés au DNB Henri Wallon

<8/20 <10/20
Français 44% 69%
Maths 57% 85%
HG 48% 74%

 

70% des élèves se révèlent en difficultés aux épreuves terminales et plus de 45% en grandes difficultés. Néanmoins, la dynamique pour améliorer les résultats est enclenchée pour un établissement de ce type. Une année de 3ème nécessitant une grande attention.

C/ Le regard des professeurs

Les professeurs complètent ces données par leurs perceptions, forgées par le quotidien. Ils distinguent quatre origines majeures aux difficultés de nos élèves :

  • La maitrise de la langue :

Les carences des élèves en ce domaine génèrent des pensées mal construites par l’absence de perception des liens logiques. Les connaissances du lexique et de la syntaxe sont peu étendues. Si l’oral n’est pas sans qualité, le passage à l’écrit manque d’organisation dans sa forme.

  • L’organisation et la méthodologie :

On déplore une absence de méthode de travail chez la plupart des élèves ce qui entraîne un manque de rigueur et d’autonomie. Le manque de travail personnel nuit aussi bien aux apprentissages, qu’à la mémorisation, pour ne pas parler d’hypothétiques approfondissements…

  • Le comportement et attitude :

Très souvent les élèves sont dispersés, peu concentrés, lents à se mettre au travail. Ils perdent alors leur confiance en eux et leur motivation. Ils ne perçoivent pas les attentes de l’Ecole et semblent en ignorer les « codes ». Le « vivre ensemble » ne va pas de soi et donc le respect de l’autre. De là, parfois, une confusion entre la violence et le jeu, des dérapages dans l’usage des « réseaux sociaux ».

  • L’environnement social et familial :

Si les élèves ne sont pas responsables du contexte sociologique qui fait leur cadre de vie, on peut assez souvent déplorer un manque d’encadrement. Ce contexte explique en partie le manque de curiosité, d’appétence, d’ambition. L’ouverture culturelle est réduite.

II/Des réponses adaptées

Elles sont partagées et réparties en trois axes principaux et des objectifs « contractualisables ».

Le collège apporte des réponses en interrogeant les moyens d’Etat, académiques, départementaux, mais aussi les choix et projets des professeurs. Ainsi, le poste d’appui, la participation à « l’Ecole ouverte », l’accompagnement personnalisé, l’accompagnement éducatif, mais aussi la répartition de la DGH.

A/ La lutte contre la grande difficulté scolaire

La lutte contre la grande difficulté scolaire s’appuie sur des choix de l’établissement comme :

  • Des effectifs réduits à tous les niveaux
  • Deux Classes : bi-langue anglais-allemand et anglais-portugais
  • Une heure d’initiation à l’Espagnol en 5ème.
  • Une classe euro anglais 4ème et 3ème
  • Une classe de découverte professionnelle 3 heures
  • Maintien du professeur d’appui

Elle reconnaît comme fondamentale la maîtrise de la langue française :

Dans ce domaine, les solutions envisagées passent au préalable par une reprise des bases de la syntaxe, mais aussi par la valorisation des acquis de l’oral. Par la suite, le goût de la lecture peut être stimulé et développé. Les élèves améliorent aussi leurs performances par l’appropriation de consignes courtes. Pour atteindre ces objectifs, elle se décline en diverses actions :

  • Rédaction d’un journal du collège le « Pt’i Wallon » pour les élèves de tous les niveaux.
  • Travail sur l’argumentation en classe de 3ème.
  • Technique oratoire en Histoire.
  • Mise en place d’un blog de l’établissement en français.

Les élèves ont aussi besoin d’être soutenus dans le domaine des mathématiques, ils bénéficieront donc de :

  • Mathématiques à l’oral en 4ème.
  • Classe inversée.
  • Soutien et Approfondissement.

Pour une découverte et une approche vivante des sciences expérimentales, ils pourront participer à :

  • L’enseignement intégré des sciences en 6ème.
  • Aux ateliers scientifiques dans le cadre de l’accompagnement éducatif.
  • A la mise en place de travaux pratiques en classe de 5ème et de 3ème.

Ces réponses à donner à la grande difficulté scolaire relèvent d’une approche méthodologique avec :

  • Un module d’exploration des méthodes de mémorisation.
  • Le maintien de l’accompagnement personnalisé en 5ème pour les élèves bénéficiant d’un PPRE
  • La refonte de l’accompagnement personnalisé en 6ème : PPRE-Passerelle et pédagogie de projets.
  • La participation au projet « d’école » en partenariat avec le CNED et les professeurs d’appui et de coordination RRS.
  • L’initiation à la recherche documentaire en 6ème.

La maîtrise d’une langue vivante étant un élément discriminant dans la poursuite de la scolarité est proposé en anglais :

  • La mise en place d’un cahier virtuel.
  • L’évaluation par l’outil numérique.
  • Ma mise en place d’une heure supplémentaire en 6ème pour une égalité de niveau avec les autres élèves.

L’amélioration des résultats des élèves ne venant pas d’efforts spontanés de leur part, des entrainements réguliers sont nécessaires, ils prennent la forme de :

  • Deux devoirs communs en 4ème.
  • Deux brevets blancs en 3ème.
  • Un oral blanc d’Histoire des Arts en 3ème.

B/ Inscrire le collège dans son environnement

Notre collège prend toute sa place dans une commune avec ses spécificités tant du point de vue de son histoire que de celui de sa population actuelle. Aussi le collège doit s’ouvrir pour « donner à voir », mais aussi permettre à ses « usagers » d’élargir leur horizon. C’est pourquoi nos actions portent également sur l’ouverture culturelle avec :

  • Le projet « architecture » en classe de 4ème.
  • La classe orchestre en 5ème.
  • La participation à l’opération « collège au cinéma ».
  • La chorale des élèves.

L’ouverture aux autres est une marque de notre collège, mais nous pouvons continuer dans ce sens et aller plus loin avec :

  • La participation au « fêt’Art » des parents des élèves de CM2.
  • « L’immersion » des élèves de CM2 pendant l’année scolaire dans la vie du collège.
  • La mise en place d’un lieu dédié à l’accueil des parents, doté d’un espace « jeunes enfants » et d’un poste informatique régulièrement disponible.
  • La formalisation d’un protocole d’accueil et d’accompagnement des nouveaux personnels.
  • La mise en place de temps d’échanges avec nos collègues des lycées du bassin d’éducation.

Etre disponible. pour les familles signifie rendre « intelligible » le système éducatif et suivre « l’ambition » scolaire avec :

  • Le développement de l’OPRI (ouvrir l’Ecole pour réussir l’Intégration).
  • Le maintien et le développement des « cordées » de la réussite avec le Lycée Henri IV, la recherche de partenaires pour des parcours d’excellence.

C / Pour le développement de la vie citoyenne  du collégien

Souvent, lors de nos constats de « vie scolaire », nous voyons que les collégiens ne se « rendent pas compte », ne se « sentent » pas concernés. Pour développer leur sens des responsabilités et leur esprit de solidarité diverses actions se mettent en place :

  • La course contre la faim.
  • Le séjour APPN en classe de 5ème.
  • Le stage de « découverte de la vie professionnelle » en classe de 3ème.
  • Le « Conseil de la vie collégienne ».
  • La « commission des menus ».
  • Le concours pour la couverture des carnets de correspondance.

Par ailleurs le CESC, existe bien dans le collège et intervient dans :

  • L’égalité « Filles/garçons ».
  • L’éducation à la vie affective et sexuelle.
  • La lutte contre le harcèlement.

A un moment où les nouvelles technologies appartiennent pleinement à la vie des collégiens, il a paru important de :

  • Rédiger le projet numérique du collège.
  • De faire vivre la commission TICE.
  • De rendre les élèves acteurs « d’info web » et de la « Web TV ».

D/-Pour une garantie des moyens et de la réussite des élèves :

Trois pistes ont été retenues pour garantir la réussite des élèves sur plusieurs années :

  • Garantie de l’acquisition des compétences du socle.
  • Amélioration des taux de passage en 2GT et de réussite au DNB.
  • Amélioration de la préparation à l’accès « aux » lycées.

La forme du projet d’établissement ne doit pas être un frein, mais bien au contraire le reflet de toute la vie intense qui existe à l’intérieur du collège par delà la simple application des programmes.

Outil vivant, le projet d’établissement sert d’expression à l’ensemble d’une communauté éducative qui s’engage en faveur des élèves. Nous comptons aussi sur les parents et les élèves pour se l’approprier. Qu’il soit l’occasion d’échanges, de débats. Notre but est dans trois ans de mesurer le chemin parcouru par nos élèves soutenu par l’engagement de tous.